Saturday, June 25, 2011

Désir Et Déception



La chair est triste. Certains en ont le dégôut, certains en ont la haine. Certains laissent transparaître leur inéluctable besoin d'exercice quotidien. Ils baisent et en redemandent. Il y a ceux qui sont tactiles, et ceux qui foudroient du regard. Il y a ceux qui sentent l'endorphine à des kilomètres à la ronde et d'autres qui possède le pouvoir inné en eux. Qu'on le veut ou pas, c'est de cette humble manière que la Terre a commencé à grouiller, à se multiplier. Le concept de l'amour est culturel. Le sexe est devenu un "trendsetter". Au début, la retenue n'existait pas. Le jeu des fausses promesses et des rêves comme dans les films de Disney n'existaient pas encore.

Il existe en fait plusieurs type d'individu. Les individus "A", comme ceux décrit par le personnage principal du livre. Il existe les individus "B", qui eux sont au milieu, entre l'individu "A" et "C". Il existe finalement les individus "C", qui eux peuvent maitriser la chair ou qui ont réussi à complètement l'irradier de leur vie. J'ai toujours eu, du moins depuis ma tendre enfance, une réelle fascination pour tout ce qui avait trait au monde charnel. J'avais 6 ans et je rêvais à l'amour. Pourtant, les histoires de princesses n'ont jamais suscité particulièrement mon attention. J'avais seulement envie de me balader la nuit, main dans la main, avec un type qui ressemblait à mon père. J'avais envi de me balader sous une nuit étoilé, sans soucis, sans peine.

D'années en années, j'ai cultivé ce goût, avec la vilaine technique de l'essaie-erreur. Je cultivais l'endorphine comme un produit du quotidien. Les amants immatures, les situations insoutenables, les premiers peines d'amours. Mais aujourd'hui, je me suis rendu compte que je suis la même petite fille de 6 ans. À la différence que maintenant, j'ai connu ce que qu'était l'érotisme social. C'est celui qui dicte, celui qui juge, celui qui irrite. Je crois que pour moi, cette facette de ma personnalité est une partie intégrale de mon "moi", de mon existence. Je ne vis pas un jour sans lui goûter, ou du moins, y penser. C'est tout a fait normal.

Et puis après, j'ai connu l'ennui, le mécanique, le complexe de celle qui ne peut être comblée. J'ai mis de côté ce trait de caractère que j'ai toujours soigné. Je le sens tout près. Je crois que la fleur essaie de renaitre. Est-ce le temps de recommencer à zéro? Breathe again...

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